Famille comme patrimoine de l’humanité

Famille comme patrimoine de l’humanité

La VIIème  Rencontre Mondiale des Familles se tiendra à Milan du 23 Mai au 03 Juin 2012. C’est ce 28 Février 2012 que le programme de la prochaine visite de Benoît XVI à Milan (Italie) pour redonner à la Famille toute sa valeur,  a été rendu public. En rappelle, cette initiative du Conseil Pontifical pour la Famille découle de l'exhortation apostolique «Familiaris Consortio» de Jean-Paul II publiée en 1981. La première journée mondiale remonte à 1994 et, depuis lors, ces journées ont lieu chaque trois ans, pour célébrer ce don divin qu’est la famille humaine, pour réfléchir sur la mission de la famille chrétienne comme église domestique et unité de base de l'évangélisation.

La famille qui est le cadre indispensable pour l’édification de la société, est le lieu où l’on apprend à donner sens et valeur à la vie, à la justice et à la paix. Une famille fondée sur le mariage indissoluble entre un homme et une femme est un bien inestimable et irremplaçable pour les enfants, considérés comme le fruit de l’amour des parents.

Des familles traversent certes des difficultés de la vie quotidienne, en vivant une situation de précarité liée au chômage, de l'incertitude face à l'avenir, de la souffrance physique et morale. Mais la certitude que Dieu aime chacun sans distinction et est proche de chacun par son amour, qui nous rend capables d'affronter, de vivre et de dépasser la fatigue des problèmes quotidiens".

Une Eglise qui se veut Famille

Une Eglise qui se veut Famille

         Une Eglise qui se veut Famille, s’engage à prendre en considération tous ses membres. Voilà l’esprit qui n’a cessé de motiver et de guider les Evêques de la Conférence Episcopale du Burkina et du Niger, depuis l’adoption du terme Eglise Famille en 1977.

         Sous l’impulsion  des Pères Evêques, l’Eglise de Haute Volta, puisque l’appellation actuelle de « Burkina Faso » ne date que du 4 Août 1984, a pris un nouveau départ durant l’année 1977, année dite «des options fondamentales». Partout à travers tout le pays, les chrétiens se sont regroupés en «Communautés Chrétiennes» pour approfondir leur foi et mieux assumer leurs responsabilités dans l’Eglise Famille de Dieu parmi les hommes. Des sessions pour un monde meilleur ont beaucoup contribué à un renouveau spirituel chez les leaders de Communauté, prêtres, religieux et Laïcs.

         L’Espoir était permis pour les années qui devraient suivre. Des efforts considérables ont été consenti comme en témoignent la naissance de communautés, de congrégations religieuses, d’instituts de vie consacrée, l’ouverture de nouvelles paroisses, l’érection de nouveaux diocèses, l’ouverture d’une Nonciature Apostolique. L’Eglise Famille du Burkina, pleine de dynamisme et de vitalité, ne cesse d’organiser la vie du peuple de Dieu dans les trois Provinces Ecclésiastiques que compte la Conférence Episcopale.

Quand le spirituel édifie le quotidien

Quand le spirituel édifie le quotidien

Aujourd’hui, il m’est un plaisir de vous parler d’une action de l’Eglise en faveur des  personnes déplacées. Il s’agit des merveilles de Dieu accomplies à travers l’édifiante Communauté Francophone de Modena administrée par l’Abbé Germain Nzinga.

       La vie communautaire et spirituelle de la Communauté se déroule sur la juridiction territoriale de la Paroisse « San Agostino, San Barnaba » de Modena, dont le Curé, Don Graziano Gavioli s’emploie à un ministère d’accueille et d’hospitalité de communautés étrangères.

       La Communauté Francophone est d’un dynamisme que l’on rencontre rarement surtout pour un groupe comme celui de ces communautés, caractérisés surtout par une diversité linguistique et culturelle. Qui parle de diversité culturelle, parle aussi de sensibilités diversifiées, surtout quand les provenances sont tout aussi variées. Disons tout de suite, que, ce qui, en d’autres circonstances, aurait pu être une pomme de discorde, a été providentiellement pour le cas de Modena, une source incontournable de richesse, de force, d’unité.

       L’unité a permis aux Congolais, Camerounais, Togolais, Ivoiriens, Burkinabè et Français de développer autour du motif central d’attraction qu’est Jésus-Christ, les valeurs d’hospitalité, de fraternité si chères à l’Afrique dont la fière appartenance a été un facteur d’engouement pour la cause commune.

       En plus des célébrations eucharistiques aux couleurs africaines attrayantes et priantes, des séances de catéchèse organisées et centrées essentiellement sur le Catéchisme de l’Eglise Catholique, offrent aux membres ainsi qu’à ceux qui le désirent, le bien fondé d’une communauté authentique et surtout des raisons d’y appartenir, et dont la particularité relève du savoir faire pastorale et organisationnel de l’ Aumônier.

       De plus la Communauté est un véritable foyer de ressourcement spirituel pour la vie de famille. Une vie de famille centrée sur le Christ est fondement de cohésion familiale et sociale. Voilà une des raisons qui motive des non africains à s’intéresser à la manière africaine de célébrer Jésus-Christ et de faire face au quotidien.

       Parler de la communauté francophone de Modena, c’est choisir de faire voir la pointe de l’Iceberg, ou mieux, c’est choisir de parler de la réalité quotidienne que partagent tant d’autres communautés organisées en Italie et de part le monde, sous l’action guidée du Conseil Pontifical pour la Pastorale des Migrants dont l’action bénéfique porte tout homme à ne pas se sentir étranger nulle part sur cette terre, mais plutôt à se sentir chez soi quelque soit sa provenance, sa résidence, sa nature et son appartenance sociale.

Il n’est jamais tard pour réorienter sa vie

Il n’est jamais tard pour réorienter sa vie

      La Présentation de Jésus au Temple que l’Eglise célèbre chaque 2 Février, est sans conteste, la fête de la Lumière. C’est aussi à cette occasion que l’Eglise marque d’une manière particulière la vie consacrée. Chaque paroisse vit l’événement, comme elle l’entend, en cherchant à transmettre la lumière comme symbole de la vie à communiquer, à valoriser et à promouvoir. Dans ce sens, la paroisse Saint Giuseppe Moscati de Triggiano dans l’Archidiocèse de Bari en Italie, a organisé une procession, apportant ainsi la Lumière du Christ Sauveur aux couches sociales les plus défavorisées et les plus démunies qui sillonnent les Faubourgs de la localité.

Au nombre de ces couches sociales, figurent malheureusement un groupe de jeunes filles condamnées à pratiquer le plus vieux métier du monde. Constituant ainsi une mine d’exploitation, un gisement humain rentable pour certaines organisations scabreuses, elles sont ainsi livrées à des pratiques qui n’honorent pas la condition humaine.

Il s’agit pour la paroisse de Triggiano qui s’est engagée dans cette bataille pour la vie depuis des années, de voler à leur secours tant spirituellement que matériellement en les nourrissant, en les vêtant, en leur proposant une réinsertion sociale, en leur offrant un minimum nécessaire pour le dur combat de la vie et des conditions qui respectent la dignité humaine.