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martedì 22 novembre 2011


Benoit XVI et l’Afrique

« Que le Grand Messager de la Paix nous donne son message de réconfort sur ce difficile chemin de la Réconciliation afin que nos résolutions et différentes contributions lors du dernier Synode des Evêques pour l’Afrique portent des fruits, grâce à l'implication réelle et effective de tous». C’était la prière que nous formulions sur l’un des sites (papeaubenin) ouvert à l’occasion de la deuxième visite du Pape Benoit XVI sur le continent africain.
Aujourd'hui plus que jamais, le message d’espoir du Pape nous autorise de nouveau à nous laisser convaincre que le sous-développement que l'Afrique connait de nos jours n’a pas le dernier mot. Le Pape lance une invitation à une gestion intelligente de nos ressources et à une réalisation effective de nos démocraties quelques fois confisquées. Il invite les gouvernants et les décideurs à ne pas priver les peuples d’espérance. Le même message de toujours, mais dont la nouveauté réside dans le fait que le Pape est venu jusque chez nous pour nous le dire.

Benoit XVI s’emploie à faire comprendre à tous que le continent africain ne doit pas être considéré comme un réservoir énergétique, minéral, agricole et humain. La misère inqualifiable de millions de personnes qui croupissent aux portes d’une poignée d’ individus de plus en plus riches que des Etats, ne saurait être la norme. L’enseignement de l’Eglise est suffisamment claire sur ce que les hommes devraient attendre de leurs dirigeants en termes de justice, de réconciliation et de paix.

martedì 15 novembre 2011

Et si la démission de Silvio Berlusconi était bénéfique pour trois raisons…


Et si la démission de Silvio Berlusconi était bénéfique pour trois raisons…
« Berlusconi a démissionné ! ». Voilà la nouvelle qui a créé une effervescence joviale pour la population massée dans l’après midi du 12 Novembre devant le Quirinal. Il a été lamentablement hué au point de se sentir mal à l’aise, aux dires de ses plus proches. C’est la fin d’un règne certes, mais « guai » à celui qui pense que la stabilité sociopolitique et financière s’acquiert à coup de décrets portant seulement sur l’augmentation de la TVA, le gel des salaires, l’âge de la retraite des femmes à 65 ans…
La vraie stabilité s’acquiert par des décrets, qui  font contribuer tous à l’édification de la cause commune et qui permettent à tous de bénéficier des retombées positives en temps utile et au prorata de leurs possibilités et avoirs. Que ce ne soient pas toujours les mêmes qui amassent au détriment des plus démunis, sans support ni appuis.
La vraie stabilité s’acquiert par des décrets qui font prendre conscience aux individus dans les familles que l’âge de la majorité n’est pas la condition sine qua non pour s’octroyer même ce qui n'est pas possible dans le macro système. L’idée de la mode doit nous stimuler à acquérir dignement, fièrement et honnêtement ce qui permet à notre être de s’affirmer comme tel.
La véritable stabilité s’acquiert par des décrets qui mettent l’accent sur la persuasion des consciences tant individuelles que collectives à ne pas vivre au dessus de leurs moyens. Celui qui ne travaille pas pour gagner honnêtement son pain ne doit pas non plus se le procurer illégalement ou illicitement sur la base de l’effort des autres. Le travail ne consiste pas à se faire embaucher et se procurer immédiatement une dispense « médicale », pour garantir son salaire sans avoir travailler véritablement.

giovedì 10 novembre 2011

Et si l'Euro pesait trop lourd pour une Zone Euro aux pieds affaiblis


Et si l'Euro pesait trop lourd pour une Zone Euro aux pieds affaiblis


Pour continuer à contrebalancer le dollar de tout un continent, la zone Euro doit être consciente du poids qu’elle prétend porter. Les zones de turbulences qu’elle a connues en ces derniers temps, continuent à l’affaiblir, tandis que les conséquences de la crise financière qu’elles entrainent, n’en finissent pas de répandre leurs ondes sur le large de nos océans de misère.
Sans doute qu’on aura enfin compris que ceux qui tiennent le gouvernail se sont trompé de direction, et qu’il faut battre en brèche les systèmes qui veulent que ce soit toujours les mêmes qui jouissent des richesses de l’humanité et du droit d’imposer aux autres les miettes qui tombent de leurs tables.
En tout cas, le vent de la crise de la dette dans la zone euro, après avoir soufflé sur l’Espagne et la Grèce emportant les responsables et chefs de gouvernements, poursuit son petit bonhomme de chemin. En Italie et en France les dirigeants au pouvoir ne bénéficient plus de la majorité écrasante pour décider désormais du sort de leurs concitoyens.
Cette situation instable n’inquiète pas que l’Europe, mais toute l’humanité comme le scandait Obama . Le président américain ne passe pas par quatre chemin pour dire ce qu’il pensent :« Nous n'avons pas vu les Européens affronter les problèmes de leur système financier et de leur système bancaire aussi efficacement qu'il le faudrait », a-t-il déclaré. Il a même ajouté que la crise européenne « effraie le monde entier » et « que les mesures prises sont trop lentes». Le 2 Novembre dernier, 70 étudiants ont quitté le cours «Economics 10» dispensé par le Professeur Gregory Mankiw, à l’Université de Harvard, pour protester contre l’idéologie qu’il relaie. Cette idéologie est accusée d’être à l’origine des déséquilibres économiques actuels, comme nous l’apprend le Financial Times.

sabato 5 novembre 2011

Assise: La PAIX pour une civilisation de l’Amour


Assise: La PAIX pour une civilisation de l’Amour


L'événement d'Assise nous donne l'occasion d'aborder la précieuse question de la Paix et surtout la manière dont l'Eglise s'est investie à travers des siècles, à la promouvoir et à la bâtir. En ce moment plus que jamais marqué par des actes terroristes de toute sorte, par un printemps arabe ensanglanté et un brigandage international dans un contexte de crise économique généralisée, la question de la PAIX, plusieurs fois évoquée par l’Eglise, n’est pas de trop. Mais quelle a été son évolution au cours des trois grandes périodes de l'histoire de l'Eglise ?
Avant tout propos, nous sommes conscient de l'indispensable apport qu'a été le message fondamental et incontournable du plus grand bâtisseur de l'histoire des hommes qu'est Jésus Christ. A la période pastorale, les Pères de l’Eglise avaient obtenu un consensus de paix. « Au dernier jugement, disaient-ils, le critère de salut sera associé à l’action caritative ». Ainsi, Basile, Chrysostome, Ambroise et  Augustin étaient surtout préoccupés par l’Economie du Salut plutôt que de l’Economie Politique. Etant donné que la communion dans l'Eglise devrait se concrétiser par le partage, déjà à cette époque, Saint Augustin, dans Cité de Dieu, s’interrogeait sur les conditions de paix au sein même de Babylone, où les chrétiens en route vers Jérusalem, étaient obligés de vivre.
La période scientifique et pastorale correspond à la Scolastique parisienne avec Albert, Thomas, Bonaventure et Duns Scot et à la Salamanque espagnole, avec Vitoria et Suarez. Il a fallu attendre le XVe siècle pour voir le théologien et précurseur de l’économie politique moderne, Antonin de Florence, se référer à une conception de la personne fondée sur le Christ. Si les contributions de la Scolastiques sont d’ordre métaphysique, juridique et sociologique, il est clair que nous assistons déjà à un mouvement d’incarnation des valeurs chrétiennes dans une réalité historique et culturelle, marquée par le radicalisme de Machiavel et de Bodin.
A la période synthétique, marquée par les messages  des Papes, la contribution se fait sentir plus au niveau des sciences humaines. C’est la périodes des grandes encycliques à application sociale comme Rerum novarum(1891). A la suite de Léon  XIII et sur la base du thomisme, les différents Papes proposent, au-delà du libéralisme et du socialisme, contre le communisme et le capitalisme, une orientation idéale à vocation eschatologique avec Centesimus annus et Caritas in veritate.