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mercoledì 6 settembre 2023

A Banfora, la semaine de la sécurité routière avec APROSER-BURKINA


Cette année, la semaine de la sécurité routière a été célébrée du 7 au 13 août 2023. Le thème « mon casque, mon compagnon de route » a été largement développé au cours d’un atelier qui a regroupé une cinquantaine de journalistes dans ville de Sya qui a abrité la célébration de cette année.

Pour marquer l’évènement dans la ville du Paysan-noir, l’Association pour la PROmotion de la SÉcurité Routière au Burkina (APROSER-BURKINA) a célébré cette semaine en différé par des jeux radiophoniques, des émissions radiophoniques sur le port du casque, un cross et une marche de sensibilisation sur le port du casque, des affiches de sensibilisation du code de la route, le recensement des routes accidentogènes à Banfora et un plaidoyer, une cérémonie sobres de remise d’attestation aux stations différentes stations radios.

Ce vendredi 25 août 2023 à 9h00 son bureau présidé par Dr Kamya SOULAMA a procédé à la cérémonie de remise d’attestation de félicitations et d’encouragements à la Radio Catholique Teriya pour son engagement à la promotion de la sécurité routière. 


Le Directeur de la RCT

Abbé Roger SEOGO


lunedì 4 settembre 2023

Gestion de l’information : le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) en tournée dans les médias pour diffuser des instruments clés

Ce mercredi 30 août 2023 le CSC par son représentant dans les Cascades (monsieur Baba TOURE), était dans les locaux de la RCT pour s'entretenir avec les agents de la radio sur des orientations en vue d'une meilleure prise en compte de la responsabilité sociale des médias dans un contexte de crise sécuritaire, de tensions sociales et de transition politique. Quatre (04) textes de référence destinés aux professionnels des médias et à l’ensemble des citoyens :

1. La charte de bonne conduite des médias confessionnels, dans un contexte de crise sécuritaire et de tensions sociales ;

2. Le guide de gestion des contenus à caractère confessionnel dans les médias non confessionnels ;

3. Les sept (07) points d’attention destinés aux acteurs médiatiques pour une meilleure prise en compte de la responsabilité sociale des médias, dans un contexte de crise sécuritaire et de tensions sociales ;

4. Les dix (10) conseils adressés aux citoyens burkinabè pour des comportements responsables sur les réseaux sociaux et dans les émissions d’expression directe dans un contexte de crise sécuritaire et de tensions sociales.

Les médias sont appelés à contribuer au renforcement de l’unité de la nation, à la motivation des forces combattantes nationales et au profit de la résilience du peuple burkinabè.

Une mise en place de cadres formels de discussion et de validation d’informations liées à la crise sécuritaire au sein de la rédaction s’impose. Les médias doivent éviter les informations qui nuisent à l’intérêt général en prenant toujours en compte la version officielle des faits et en proposant des solutions aux éventuels problèmes soulevés.

Le message du CSC porté par son représentant à Banfora a été bien accueilli par toute l’équipe de la RCT qui, comme un seul homme, s’engage résolument à contribuer au développement social. Merci au Doyen Boukari Baba TOURE.


Le Directeur de la RCT

Abbé Roger SEOGO 

lunedì 28 novembre 2016

L'ENGAGEMENT CHRETIEN AUJOURD'HUI

L’engagement chrétien aujourd’hui

Dans le chapitre qui introduit l’exhortation post-synodale du diocèse de Banfora, Monseigneur Lucas Kalfa SANOU disait que « le rôle de l’Église pour une évolution des mentalités est capital ». Cela s’avère même la condition sine qua non « pour un nouvel élan en vue de la proclamation de la foi que le Christ confie à son Église dans le mandat missionnaire » (Exhortation post-synodale. Diocèse de Banfora “par tes œuvres montre ta foi” (cf. Jc 2, 14-26), p. 8). Dans un cadre un peu plus global, les évêques de la conférence épiscopale des États-Unis d’Amérique ont, en 1992, vu dans l’agir chrétien une expression de la volonté du Steward (disciple) du Christ qui prend l’engagement de s’assumer et de s’affirmer dans son Église en prenant une part active dans sa mission. Cela vaut aussi bien pour l’ensemble les fidèles chrétiens laïcs et les pasteurs que pour toute personne de bonne volonté partageant le point de vue de l’Église sur certaines questions sensibles, et qui, individuellement veulent faire de la coresponsabilité ecclésiale leur raison de participer à la mission de l’Église qui a appris à compter sur l’ensemble de ses membres et sur chacun individuellement (Lettre pastorale Stewardship: A Disciple’s Response). Intervenant au dixième anniversaire de cette lettre, Mgr John J. MCRAITH disait que le stewardship est “the call to follow Jesus and imitate his way of life.” C’est un appel à suivre Jésus et à l’imiter. Cela engage le disciple du Christ dans une pleine participation-coresponsabilité.
Dans le contexte néotestamentaire, se faire appeler « disciple » indique le serviteur qui a en charge la gestion des affaires de la famille. Considérant une Église Famille où chacun des membres a reçu des dons, tous les membres sont appelés à contribuer à la construction du Règne de Dieu en tant que gestionnaires et transmetteurs fidèles des dons reçus. Toute personne qui contribue de cette manière-là à l’édification du Royaume de Dieu est appelée disciple et participe à l’éveil des mentalités pour un engagement chrétien fécond aujourd’hui.

1. L’engagement comme coresponsabilité de tous pour la cause commune

Une telle définition du disciple dans un corps auquel il appartient nécessite la responsabilisation de chaque membre comme le dit l’archevêque de Washington (Cf. Charles E. ZECH, Best practices in Catholic Church Ministry Performance Management, p. 11). Pour le cardinal Donald W. WUERL, l’implication de chaque chrétien passe par sa responsabilisation tant au niveau de la transmission que de la consultation et de la collaboration. Il s’agit donc d’une responsabilité qui porte le chrétien à res-pondere (répondre) de ses initiatives, de son agir, étant donné sa situation de subordination à Dieu. L’expression «image de Dieu» contenu dans ce verset biblique donne au disciple du Christ, tout son sens ecclésial : «chacun selon la grâce reçue, mettez-vous au service les uns des autres, comme de bons intendants d’une multiple grâce de Dieu» (1 Pierre 4,10). Ce passage traduit en effet l’esprit qui doit habiter le véritable disciple du Christ. En partant de la considération selon laquelle le chrétien est celui qui s’engage à être disciple de Jésus-Christ, on peut dire que la gestion au sens large, c’est-à-dire dans le double mouvement de chercher et de gérer, est une fonction du véritable disciple du Christ. Comment investir et faire fructifier les ressources en Temps, en Talent et en Trésor (argent) que Dieu a mis à sa disposition est un mode de vie et un programme pour grandir dans la foi quand on choisit de s’engager comme disciple du Christ. Apprendre à recevoir et à donner est le principe de base d’une véritable incarnation de l’Évangile, mieux cela forme les balises d’une véritable transmission que le christianisme s’emploie chaque jour à faire découvrir aux fidèles. Cette transmission du style de vie ad extra et ad intra implique nécessairement la dimension matérielle (Cf. Cristian MENDOZA OVANDO, La dimensione economica nella Chiesa. Elementi di riflessione per la comunicazione istituzionale, p. 312).
C’est au prix d’un tel engagement que la vie du disciple du Christ peut avoir un impact sur notre monde pris de vertige dans le tourbillon de la globalisation. Dans l’esprit du christianisme, on donne parce que Dieu a donné. Il devient en ce cas impérieux de s’interroger sur la manière de recevoir ces grâces de Dieu et la manière de les redistribuer. D’où la question fondamentale qui devrait habiter tout fidèle chrétien soucieux du caractère ample de l’activité missionnaire et des exigences qui en sont liées ainsi que la question sur la manière dont un chrétien pourrait donner fidèlement et de manière responsable, non seulement financièrement mais aussi et surtout de son temps et de ses talents.
Les réponses à ces questions qui fondent le christianisme et qui déterminent le disciple dans son engagement, nous les trouvons dans cet enseignement du prophète Malachie: « Apportez intégralement la dîme au trésor, pour qu’il y ait la nourriture chez moi. Et mettez-moi ainsi à l’épreuve, dit Yahvé Sabaot, pour voir si je n’ouvrirai pas en votre faveur les écluses du ciel et ne répandrai pas en votre faveur la bénédiction en surabondance » ( Mal 3,10).
Toutes ces considérations loin de nous faire perdre de vue le véritable esprit de la religion apportée par le Christ, le renforcent. Ce mode de vie développé par la communauté chrétienne catholique de part le monde et qui est essentiellement basé sur les principes bibliques, est bien ancré dans les mœurs et ne cesse de produire une spiritualité qui régénère au quotidien la vie des chrétiens en précisant la nature et les implications de leur rapport avec Jésus. Le christianisme est vécu comme la réponse des disciples à l’appel de Dieu à poursuivre l’œuvre de la création.
Avant de répondre à un besoin purement matériel, l’Église crée fondamentalement en chaque chrétien un sentiment tout orienté vers la recherche d’une vraie adoration de Dieu doublée du sentiment profond de la reconnaissance des grâces reçues. L’homme n’en est pas le propriétaire. Il n’est qu’un simple administrateur des biens. Le christianisme est donc pour le chrétien le sentiment de reconnaissance envers Dieu qui lui fait prendre conscience du devoir sacré de restituer en retour une partie du temps, du talent et du trésor qu’il a bien voulu lui allouer pour ses usages quotidiens. C’est cette reconnaissance que les chrétiens sont appelés à traduire dans leur vie quotidienne, à l’image des petites communautés chrétiennes de base dont il a largement été question lors des travaux du Concile Vatican II et que le synode sur la Nouvelle Évangélisation se fait le porte-flambeau.
Pour le disciple du Christ, la formation est un voyage qui dure toute la vie et pendant lequel des hommes et des femmes offrent leurs expériences de vie, partagent des connaissances acquises et s’engagent à montrer la route aux autres tout en faisant chemin. Telle est l'esquisse d'une participation active qui voit dans la coresponsabilité la locomotive qui entraine et implique de manière efficace tous les disciples du Christ dans leur engagement. En cela se trouve l’esquisse de la réponse du disciple du Christ à sa suite.

2. L’engagement comme réponse du véritable disciple

Dans l’activité apostolique (dans le diocèse, en paroisse, dans les équipes et communautés de vie), tous les aspects de la vie quotidienne sont pris en compte : accorder à Dieu une partie de notre précieux Temps pour la prière et pour prendre soin des autres, identifier nos Talents pour en mettre à la disposition de Dieu et des personnes et offrir de son Trésor pour la mission au milieu des hommes et des femmes de ce monde. Cette conviction porte chacun à être membre par l’engagement et le service auprès de tous.
Les sept dons de l’Esprit que Saint Paul trouve dans son énumération doivent être monnayés à l’infini si l’on veut vraiment qu’ils servent à l’édification de nos communautés chrétiennes. Dans ce sens il y a des dons de l’enseignement et de guérison qui sont explicitement mentionnés dans les Saintes Écritures et la gamme des dons moins évidents comme par exemple : être assez créatif pour la collecte et l’investissement de fonds, être expérimenté en business ou en finance pour une bonne gestion des fonds généreusement confiés, être d’une certaine compétence en matière d’organisation pour mieux gérer les œuvres et développer des initiatives en vue de recueillir des fonds pour le fonctionnement des collectivités, être averti dans le précieux domaine de recherche de subventions pour soutenir l’éducation.
Une autre extension de ces dons porterait par exemple sur les métiers: peinture, plomberie, menuiserie, où il y a aussi un besoin croissant de compétences dans un monde ecclésial où les structures sont frappées par le vieillissement et où la question de l’entretien se pose avec acuité. Il y a aussi la connaissance dans le domaine de l’informatique tant sollicité pour la maintenance des appareils, la gestion des sites web ou encore les conceptions graphiques. Autant de domaines qui nécessitent l’intervention du véritable disciple du Christ (en Temps, en Talent et en Trésor) en vue de la construction du Royaume.
En conclusion, la définition du disciple fait penser à la parabole de l’ « intendant fidèle », où l’environnement moderne lui colle le sens trop étroit d’ «administration pour le compte d’autrui». Même si la connotation financière tend à éclipser malheureusement la dimension de service propre à l’usage ecclésial, le domaine d’intervention des fidèles disciples du Christ s’étend à perte de vue dans des secteurs bien plus diversifiés qu’on ne le pense. C’est ce qui fait dire à H. SKOLIMOWSKI que « L’époque qui vient doit être perçue comme celle du stewardship » (The Steward. Eco-Philosophy: Designing New Tactics for Living, p. 54). En raison de cette implication à tous les secteurs de la vie humaine et sociale, on peut dire qu’il nous appartient à tous, aussi bien individuellement que collectivement, de mettre notre main dans la pâte de l’évangélisation pour donner de notre temps, de nos talents et de notre trésor afin que l’annonce du règne puisse aller de l’avant aujourd’hui, demain et toute notre vie, ici partout ailleurs dans le monde. C’est en cela que notre engagement comme chrétien trouve place dans l’aujourd’hui d’une Église dont la vocation est missionnaire.
Abbé Roger SEOGO

martedì 23 dicembre 2014

Offrons Dieu dans la plus grande simplicité

Dieu veut célébrer Noël dans nos coeurs et dans nos vies.
Offrons-le à notre tour dans la plus grande simplicité.




lunedì 22 dicembre 2014

Meglio zoppicare sulla via della salvezza che correre su quella della perdizione

Reverendissimo parroco, Don Carmine PETRILLI,

è una festa di popolo, questa della nostra assemblea qui riunita!
La presenza di questo popolo di Dio attorno al suo Sacerdote, vuole testimoniare con tutto l'affetto e la riconoscenza che esso nutre, il ricordo dell' anniversario speciale dei suoi 30 anni di Sacerdozio.
Un antico proverbio latino recita: ''Semel abbas, semper abbas!'', che tradotto liberamente, significa ''Da quando sei entrato nella nostra vita come pastore, tu vi rimarrai per sempre!''
Nel cuore di questo popolo c'è tutto l'affetto incancellabile per la presenza di un sacerdote nella sua comunità, per il suo impegno pastorale, al di là di inevitabili difficoltà che si possono incontrare.
Comune a tutti noi è la fedeltà alla sua Parola, parola che viene annunciata nella Chiesa intera attraverso il suo ministero pastorale, questa fede nel sacerdote va a caratterizzare e a precisare la ''sua stessa identità'', per il prete credere in Dio significa lasciarlo agire non fuori o al di là del ministero, ma dentro il vissuto concreto del proprio ministero, secondo le tappe storiche del cammino che Dio gli ha fatto percorrere, attraverso le persone che ha incontrato e gli avvenimenti, che non sono mai stati frutto del caso.
Credere significa imparare a riconoscere che è Dio stesso ad agire efficacemente in noi e attraverso di noi con la sua Grazia. La fede è un grande dono di Dio, certo, spetta alla libertà di ciascuno di accoglierla o no, ma per un prete è indispensabile che egli creda fermamente alla potenza della Parola che proprio lui annuncia, alla forza dello Spirito che egli ogni giorno invoca attraverso la forza dei Sacramenti, alla efficace rigenerazione del cuore delle persone a cui egli sa donare consolazione e consiglio.
Dal momento che l'azione di Dio si manifesta attraverso coloro i quali il Signore ci invia è necessario anche da parte nostra presupporre una certa disponibilità offrendo la nostra stima e attenzione verso coloro che ci sono stati inviati, i sacerdoti, i quali imparano ad amare la propria comunità cosi com'è, assieme a tutte le risorse interiori, le ricchezze e le povertà, tirando fuori sempre la parte migliore nell'incontro verso il  prossimo.
Oggi ho il piacere, a nome mio, della Comunità parrocchiale, di dedicarle questo breve ma sincero pensiero di augurio e ringraziamento .
30 Anni di vita sacerdotale hanno non solo dal punto di vista della quantità un significato perchè sono importanti, ma rappresentano la qualità di una scelta che lei ha fatto sua proprio 30 anni fa al momento della sua Ordinazione, pronunciando quell' Eccomi, e proprio da questo gioioso ''Sì'', deve sempre ripartire il Sacerdote.
Questi anni di devozione a Dio, rappresentano una vita (diciamo una generazione) spesa fra gli altri e per gli altri, sono anni in cui ci è stato donato un sacerdote amorevole e al servizio di Dio e del prossimo, un uomo che è stato scelto per arrivare al cuore di tante anime, e che ci ricorda che ''quando amiamo è segno che abbiamo già accolto Gesù nel nostro cuore''. Per questo la ringraziamo, per l' enorme contributo che, con la sua presenza ha dato e continua a dare tutt'ora a tutti, assicurandoci ogni giorno che “dovremmo sentirci importanti perché abbiamo Dio come Padre” e insegnandoci che è “meglio zoppicare sulla via della salvezza che correre su quella della perdizione”. Mi chiedo se è possibile misurare un periodo così lungo, che le auguro con tutto il cuore possa diventarlo sempre più, e allo stesso tempo trovo risposta attraverso le diverse Comunità nelle quali ha operato in precedenza. Allora questa ''misurazione'' può acquistare veramente valore e senso, solo se si è attenti a raccogliere le tante attestazioni di stima, i gesti e le parole dei parrocchiani di allora e di oggi, non solo in queste particolari giornate di festeggiamento ma nella quotidianità. Condividiamo con lei la fede richiamata ogni giorno come vera speranza di luce e gioia. Gioia e umorismo sono necessari per una ''sana spiritualità'', il buon umore è un mezzo per Evangelizzare, e lei ci insegna con il suo esempio che i sacerdoti sono i seminatori del Vangelo, quando ci dice che ''lo scopo di ogni essere umano è costruire una comunità d'Amore''.
Ringrazio il Signore personalmente, perchè ha messo sulla mia strada Don Carmine, un buon pastore, un pastore che sa che tutta la verità non risiede in sé stesso ma un pastore che s’impegna ogni giorno ad agire secondo il cuore di Dio, questo è il più grande tesoro che il Buon Dio possa accordare ad una comunità. La ricorderò sempre nelle mie preghiere chiedendo alla Divina Misericordia di custodirla nella serenità, con gratitudine per il bene che riceviamo dal suo esempio e dalla sua evangelizzazione.
Tanti auguri, don Carmine!
Ad multos et faustissimos annos!
Don Roger SEOGO

lunedì 21 luglio 2014

La consegna della Targa di encomio

Ringraziamenti per la consegna della Targa di encomio

l'essere stato invitato oggi in questa sede e l'aver ricevuto questo inaspettato riconoscimento onorifico per il mio servizio pastorale svolto in questa comunità, è per me un grande onore e una chiara dimostrazione di affetto nei miei confronti, ma anche uno sprone a fare sempre di più e meglio.
Ho cercato di svolgere in questa comunità, all'interno della parrocchia di San Martino un servizio che mi era stato affidato con senso di responsabilità e con spirito di sincera collaborazione per conseguire il bene comune e la coesione sociale, spero col vostro preziosissimo aiuto di esserci riuscito o quantomeno di averlo trasmesso a chi ha avuto modo di conoscermi e di farsi conoscere e per questo vi ringrazio di vero cuore esprimendo la mia più sincera riconoscenza.
San Martino è un paese ricco di tradizioni storico-culturali e socio-religiose, tutt'ora vive ed autentiche che costituiscono l'identità di coloro che vi abitano e che rappresentano la vera risorsa. La vostra è una comunità viva nella fede e generosa nella carità. Le vostre montagne coperte di boschi mi hanno fatto pensare a quell' immagine così semplice e al tempo stesso carica di significato, usata dal Papa dell'albero piantato lungo corsi d'acqua che dà frutto a suo tempo, “i nostri giovani vanno esortati ad essere alberi che affondano le loro radici nel fiume del bene e a non avere paura di contrastare il male!”. L'immagine dell'albero ci dice che ognuno di noi ha bisogno di un terreno fertile in cui affondare le proprie radici, un terreno ricco di sostanze nutritive che fanno crescere la persona: che sono i valori, ma sono soprattutto l'amore e la fede. Vi ringrazio per aver permesso a me, così come ad altri conosciuti e stimati predecessori e confratelli sacerdoti, di seminare i valori veri del Vangelo e coltivarli nella vostra Terra, nella quale mi sono sentito ''come un fratello in mezzo ai fratelli'', per fare riferimento alla parola di fratellanza utilizzata da don Salvatore Picca lo scorso 1er luglio. Il mio è un augurio ed insieme una benedizione affinchè gli alberi possano crescere come foresta e dare frutto sui valori della solidarietà, della condivisione e dell’ accoglienza.
Grazie di cuore
Dio vi benedica! La Madonna vi protegga!

San Martino VC.14.07.2014

                                                                              In Christo,

                                                                            Don Roger SEOGO