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venerdì 24 giugno 2011

Les évêques du Burkina Faso préoccupés par la situation nationale


         Je vous fais part de la préoccupation des évêques du Burkina Faso sur la situation nationale, dont il a été question au cours de leur 3ème assemblée annuelle, dans une présentation de Isabelle Cousturié sur ZENIT.org de ce Vendredi 24 juin 2011.

 « Tous les jours nous avons invoqué le Saint-Esprit afin qu'il nous éclaire de sa lumière et qu'il ouvre davantage nos cœurs à tous, sans distinction de culture, de langue, de religion », rapportent les évêques du Burkina Faso et du Niger dans le communiqué final de leur 3ème assemblée de l’année. Celle-ci a eu lieu du 14 au 17 juin, au centre national Cardinal Paul Zoungrana, à Ouagadougou.
La situation nationale a occupé une partie des travaux de cette assemblée. Les évêques ont souligné leur préoccupation pour une situation qui, depuis le mois de février dernier, a dégénéré en crise socio-militaire avec grèves et mutineries à répétitions. Ces dernières ont fait des morts, entraîné des pillages de toutes sortes, et plongé le pays dans une grande insécurité.
« Nous exprimons notre compassion à toutes les personnes qui ont été victimes des brutalités, qui ont été dépouillées de leurs biens. Nous présentons nos condoléances à toutes les familles qui ont perdu un enfant, un frère, une sœur, un parent proche, un ami et nous prions pour ceux qui sont morts au cours de cette crise », disent les évêques dans leur communiqué après avoir évoqué la spirale de violence qui a investi le monde scolaire et universitaire du pays.
« Il nous faut désormais compter avec un état d'esprit croissant, allergique à l'injustice, à l'impunité, à la vie chère », ajoutent-ils, et rechercher « l'équité, la justice et la vérité ».
Les participants à l'assemblée prient pour que « la nation puisse se doter d'institutions fortes », marquées par le respect et la protection des citoyens, qui soit à l'écoute de tous, au service de la justice, de la vérité, de l'éducation.
Dans ce contexte, les évêques du Burkina et du Niger, exhortent toutes les commissions, notamment la commission pour l'apostolat biblique, pour la catéchèse, pour les vocations, à « lancer des formations qui enracinent les jeunes dans le Christ, les affermissent dans la foi afin qu'ils soient attachés à la justice ».
A la commission pour la liturgie, les évêques recommandent de « mettre tout en œuvre afin d'inviter les uns et les autres à la prière personnelle » tandis qu'à la commission pour la pastorale des familles, ils demandent « de tout mettre en œuvre pour sauver et protéger la famille afin de lui donner sa dignité ».
Le communiqué se termine par un mot d’encouragement à « tous ceux et celles qui sont artisans du dialogue entre les croyants de religions différentes, notamment entre chrétiens et musulmans dans notre pays, les artisans de l'unité entre les chrétiens dans la prière, les œuvres de charité et la recherche commune de la paix ».
Isabelle Cousturié, http://www.zenit.org/article-28316?l=french

mercoledì 15 giugno 2011

Les personnes ont besoin d’être aimées que d’être comprises

Les personnes ont besoin d’être aimées que d’être comprises

« La grandeur du métier de roi est de commander non à des ânes ou des chevaux, mais à des hommes libres. C’est par là qu’il imite Dieu dont l’autorité respecte la liberté humaine ». Nous avons dû nous rendre compte de la véracité de cette pensée de Didier Erasme. Nous avons dû nous en rendre compte lors de nos rencontres, lorsque nous nous retrouvons en présence de personnes de formes, de carrures et de natures diverses : grosses, fortes, chétives, maigres, pauvres, riches, intelligents, réceptives, récalcitrantes, bavardes, sobres, timides, craintives, turbulentes, sages, indisciplinées, paisibles, agressives, malades, bien portantes… L’essentiel est de faire corps avec tous, car les personnes ont plutôt besoin d’être aimées que d’être comprises.
Concrètement, nous devons être particulièrement attentifs à nos proches collaborateurs. Ne nous énervons pas de ce que l’on pourrait appeler leur bêtise, lenteur ou infraction. Approchons-les pour les relever avec douceur, souplesse et rigueur. La qualité de notre maîtrise de soi peut déterminer pour eux-mêmes une juste appréciation de la situation à gérer. De grâce, ne diluons pas notre personnalité devant eux en donnant l’impression que nous leur accordons peu d’importance. Ils sont sans doute nos mains et nos pieds, notre bouche et nos yeux. Prenons bien soins d’eux.
Il me semble que c’est aussi de cette manière que l’on peut construire la paix dans la vérité : chez nous, dans notre service, notre lieu de travail. C’est de cette manière que nous témoignons que l’Evangile du Christ que nous sommes invités à proclamer à tant et à contre temps, est un Evangile de Paix.

venerdì 10 giugno 2011

L’organisation comme clef de toute réussite


L’organisation comme clef de toute réussite
Un des fléaux qui ne laisse personne indifférent et qui, dans certains cas, crée une instabilité au sein de la société, est sans aucun doute l’épineuse question de l’ émigration. Je ne voudrais pas seulement parler de l’émigration vers l’occident, mais aussi et surtout de ces déplacements massifs vers d’autres zones plus « prometteuses  d’avenir ».
Cette situation crée des problèmes en amont et en aval, tant pour celui qui prend le risque d’aller à l’aventure que pour ceux qui le voient se jeter à la conquête de l’incertain. Et lorsque dans le pire des cas ils s’y installent et qu’ils s’en  retournent après tant d’années suite à des problèmes, leur réinsertion devient difficile, parce que déconnectés et sans emplois. Deux cas de figure sont envisageables pour vaincre l’inorganisation qui est à l’origine de ce déplacement massif.
D’abord, il faudra que l’on se laisse convaincre que l’idée qui pousse à déserter sa propre localité pour la conquête d’un certain bonheur, peut être un mirage qui conduit à une voie sans issue, si on n’a pas une bonne assise organisationnelle, et que le vrai rêve, porteur d’un avenir certain, naît et prend racines dans l’ici.
Enfin, si aujourd’hui, le phénomène de la création d’emplois est un casse tête-chinois pour les gouvernants, c’est qu’ils cherchent toujours des solutions miracles et parfois là où il ne le faut pas. Au lieu de chercher des fonds pour continuer à enrichir les mêmes, une autre stratégie viserait à utiliser cet argent pour offrir du travail à ceux qui en cherchent sans en trouver.
Aujourd’hui, plus que jamais, nous souffrons plus de notre inorganisation que de notre pauvreté. Nous assistons aujourd’hui encore à des départs massifs vers l’extérieur, pas parce que nous n’avons pas les moyens - ce que certains appelleraient « pauvreté » - mais tout simplement parce que nous ne sommes pas suffisamment organisés. Devant une telle situation, seul un sursaut salvateur nous aidera, si nous ne voulons pas continuer à souffrir de ce que nous n’avons pas fait pour nous en sortir.