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mercoledì 15 giugno 2011

Les personnes ont besoin d’être aimées que d’être comprises

Les personnes ont besoin d’être aimées que d’être comprises

« La grandeur du métier de roi est de commander non à des ânes ou des chevaux, mais à des hommes libres. C’est par là qu’il imite Dieu dont l’autorité respecte la liberté humaine ». Nous avons dû nous rendre compte de la véracité de cette pensée de Didier Erasme. Nous avons dû nous en rendre compte lors de nos rencontres, lorsque nous nous retrouvons en présence de personnes de formes, de carrures et de natures diverses : grosses, fortes, chétives, maigres, pauvres, riches, intelligents, réceptives, récalcitrantes, bavardes, sobres, timides, craintives, turbulentes, sages, indisciplinées, paisibles, agressives, malades, bien portantes… L’essentiel est de faire corps avec tous, car les personnes ont plutôt besoin d’être aimées que d’être comprises.
Concrètement, nous devons être particulièrement attentifs à nos proches collaborateurs. Ne nous énervons pas de ce que l’on pourrait appeler leur bêtise, lenteur ou infraction. Approchons-les pour les relever avec douceur, souplesse et rigueur. La qualité de notre maîtrise de soi peut déterminer pour eux-mêmes une juste appréciation de la situation à gérer. De grâce, ne diluons pas notre personnalité devant eux en donnant l’impression que nous leur accordons peu d’importance. Ils sont sans doute nos mains et nos pieds, notre bouche et nos yeux. Prenons bien soins d’eux.
Il me semble que c’est aussi de cette manière que l’on peut construire la paix dans la vérité : chez nous, dans notre service, notre lieu de travail. C’est de cette manière que nous témoignons que l’Evangile du Christ que nous sommes invités à proclamer à tant et à contre temps, est un Evangile de Paix.

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