Pour continuer à contrebalancer le dollar de tout un
continent, la zone Euro doit être consciente du poids qu’elle prétend porter.
Les zones de turbulences qu’elle a connues en ces derniers temps, continuent à
l’affaiblir, tandis que les conséquences de la crise financière qu’elles
entrainent, n’en finissent pas de répandre leurs ondes sur le large de nos
océans de misère.
Sans doute qu’on aura enfin compris que ceux qui tiennent
le gouvernail se sont trompé de direction, et qu’il faut battre en brèche les
systèmes qui veulent que ce soit toujours les mêmes qui jouissent des richesses
de l’humanité et du droit d’imposer aux autres les miettes qui tombent de leurs
tables.
En tout cas, le vent de la crise de la
dette dans la zone euro, après avoir soufflé sur l’Espagne et la Grèce emportant
les responsables et chefs de gouvernements, poursuit son petit bonhomme de
chemin. En Italie et en France les dirigeants au pouvoir ne bénéficient plus de
la majorité écrasante pour décider désormais du sort de leurs concitoyens.
Cette situation instable n’inquiète pas que l’Europe,
mais toute l’humanité comme le scandait Obama . Le président américain ne passe pas par
quatre chemin pour dire ce qu’il pensent :« Nous
n'avons pas vu les Européens affronter les problèmes de leur système financier
et de leur système bancaire aussi efficacement qu'il le faudrait », a-t-il
déclaré. Il a même ajouté que la crise européenne « effraie le monde entier »
et « que les mesures prises sont trop lentes». Le 2 Novembre dernier, 70 étudiants ont quitté le cours «Economics 10» dispensé par le Professeur
Gregory Mankiw, à l’Université de Harvard, pour protester contre l’idéologie
qu’il relaie. Cette idéologie est accusée d’être à l’origine des déséquilibres
économiques actuels, comme nous l’apprend le Financial Times.
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