Un regard rétrospectif sur ce que l’on a pu qualifier de « Printemps
Arabe » qui a soufflé sur le monde
en ces derniers temps, emportant ceux qu’il pouvait emporter au passage,
devrait être un signal pour tous, aussi bien pour les éplorés que pour ceux qui
se frotteraient les mains en signe de satisfaction pour mission accomplie.
En effet, depuis le suicide auto-incendiaire du jeune
Tunisien offert publiquement en holocauste, pour dénoncer l’injustice sociale
ainsi que les autres bassesses orchestrées pour que ce soit toujours les mêmes
qui continuent à se pourlécher les babines, nous devons désormais comprendre
que l’heure n’est plus au système traditionnel de lutte, à effet imperceptible
tout de suite comme la grève de faim ou autres méthodes rendues caduques avec
le temps. Désormais,
il faut agir sur le champ et de manière à susciter une réaction spontanée,
suivie et en masse.
Cette nouvelle donne a brisé les chaines, en déverrouillant
les indéboulonnables du pouvoir pour les livrer à la débandade ou à l’issue
fatale. Alourdis par le poids des années de règne et aveuglés par la recherche effrénée
du gain facile, des dirigeants s’étaient effectivement rendus sourds aux
innombrables cris de détresse de leur peuple, ignorant parfois-même la réalité
exacte du terrain. Il est grand temps de régler nos horloges et savoir compter
avec le peuple qui a désormais appris à crier libération et à se faire justice.
Nessun commento:
Posta un commento